Le présent rapport se réfère aux dix ans de l'Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers (ODAE-Suisse). Dans la première partie, Alexandra Büchler, juriste, et Tarek Naguib, juriste et militant axé principalement sur le droit de l'anti-discrimination, décrivent l'évolution souvent troublante du droit sur l'asile et les étrangers de ces dernières années. Ils jettent un regard critique sur les changements intervenus et demandent à l'ODAE-Suisse de se mettre en réseau avec d'autres organisations, d'élargir leur public cible, de collaborer avec des artistes et d'être plus courageux dans ses propos.
Dans la deuxième partie, l'ODAE-Suisse traite la question délicate de la vraisemblance. Sans vraisemblance, pas d'asile – c'est la devise des autorités suisses dans l'examen des demandes d'asile. L'analyse de cet aspect a une importance décisive dans les procédures car la décision sur la demande d'asile dépend surtout de la vraisemblance, reconnue ou non, des allégations des requérant(e)s.
Le présent rapport se réfère aux dix ans de l'Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers (ODAE-Suisse). Dans la première partie, Alexandra Büchler, juriste, et Tarek Naguib, juriste et militant axé principalement sur le droit de l'anti-discrimination, décrivent l'évolution souvent troublante du droit sur l'asile et les étrangers de ces dernières années. Ils jettent un regard critique sur les changements intervenus et demandent à l'ODAE-Suisse de se mettre en réseau avec d'autres organisations, d'élargir leur public cible, de collaborer avec des artistes et d'être plus courageux dans ses propos.
Dans la deuxième partie, l'ODAE-Suisse traite la question délicate de la vraisemblance. Sans vraisemblance, pas d'asile – c'est la devise des autorités suisses dans l'examen des demandes d'asile. L'analyse de cet aspect a une importance décisive dans les procédures car la décision sur la demande d'asile dépend surtout de la vraisemblance, reconnue ou non, des allégations des requérant(e)s.